Ses poulaillers en kit font un tabac

Ses poulaillers en kit font un tabac F. Elsner/20 Minutes

économie Un an après avoir lancé son site Internet, Jérôme Letourneau vient d'ouvrir un magasin

Plus de 600 poulaillers vendus chaque mois. Près de 6000 visiteurs uniques par jour sur son site Internet. Et même un magasin show-room ouvert depuis cet été à Rezé. Un an après avoir lancé Chemin-des-poulaillers.com, Jérôme Letourneau, 36 ans, n'en revient pas du succès rencontré. « J'ai des clients de toutes les régions : de Provence, du Nord, de Bretagne… Cela va du jeune couple qui s'installe en maison au retraité qui avait des poules dans sa jeunesse. La plupart vivent en ville ou en lotissement. »

Rien ne prédestinait au départ ce consultant web originaire de Remouillé à se lancer dans la vente d'abris en kit pour gallinacées. «Ma femme voulait une poule pour obtenir de bons œufs bio mais je n'étais pas assez bricoleur pour fabriquer le poulailler. J'ai alors contacté des fournisseurs, je me suis renseigné à droite à gauche, et je me suis aperçu qu'il y avait de la demande et peu de concurrents. » Jérôme Letourneau importe donc de Chine des poulaillers en bois. Du modèle de base pour une à deux pondeuses à 99 € à la cabane grand luxe pour six habitantes à 1500 €, en passant par des abris peints en rose ou gris. En tout, une soixantaine de poulaillers sont proposés à la livraison. « Mes 350 premières commandes sont parties en trois semaines. Depuis, ça n'arrête pas. Ce pari un peu fou dépasse mes espérances. »

200 à 300 œufs par an

 

Il faut dire que la poule cumule plusieurs atouts. Elle se nourrit d'abord de tous nos déchets alimentaires, jusqu'à 200 kg par an. Elle pond aussi en moyenne 200 à 300 œufs par an, « bien meilleurs qu'en supermarché ». La poule aurait aussi pour qualités d'éliminer les parasites du jardin, de faire fuir les serpents, et d'être appréciée des enfants. «La raison principale, c'est la malbouffe et la crise économique, est convaincu l'entrepreneur. Les gens reviennent aux bases, comme le faisaient nos grands-parents. C'était plutôt une tendance bobo au départ, cela devient aujourd'hui un vrai phénomène populaire.»