Comment se débarrasser des odeurs dans votre poulailler ?

Assurer une circulation de l’air optimale est primordial pour réduire au maximum les odeurs indésirables. Sans celaa, des rejets d’ammoniac peuvent s’y accumuler, la faute au mélange de déjections et d’humidité ambiante émanant de la couche de litière au sol.

Optez alors pour un poulailler doté de trappes d’aération grillagées. Le choix d’une partie nuit surélevée est également idéal pour résoudre ce genre de problème : l’humidité ne pourra en effet pas entrer dans le poulailler par le sol.

En hiver, pensez à orienter votre poulailler de sorte que les ouvertures soient positionnées au sud-est, pour éviter que les températures ne chutent trop avec les courants d’air.

Fortement lié au concept de ventilation, éviter l’humidité ambiante dans le poulailler va permettre de drastiquement réduire les odeurs. A l’automne par exemple, avec le retour des intempéries, n’hésitez pas à poser une bâche imperméable sur le toit de votre abri, pour l’empêcher de prendre l’eau. Surtout s’il est en bois !

Aussi, une litière moite remplie d’urine et de fiente va évidemment sentir mauvais. Un bon entretien de la litière vous assurera un poulailler au sec et inodore.

Qui dit litière propre, dit absence d’odeurs ! Pensez à renouveler votre tapis de paille :

• chaque semaine si vous avez un petit poulailler,
• toutes les deux semaines pour un plus grand abri.

Pensez à un tapis de litière absorbant à base de copeaux de bois et de litière de chanvre, très dense, absorbante, confortable pour les pattes et facile à changer. L’éventuelle boue que vos cocottes apporteront avec elles cet automne ne salira ainsi pas l’intérieur de leur abri !

En hiver, vos poules vont passer pas mal de temps dans leur abri en bois. En été, la chaleur et l’humidité vont favoriser la prolifération de parasites, bactéries et mouches, qui vont générer des mauvaises odeurs. Pour ces raisons, un nettoyage et une désinfection réguliers de votre poulailler sont de mise.

Deux fois par an, à l’automne et au printemps, réalisez un vide sanitaire pour assainir votre poulailler et vous assurer qu’il n’y a pas d’infestation de parasites :

• Sortez et frottez au savon noir et au vinaigre blanc tous les accessoires du poulailler ;
• Videz entièrement la litière ;
• Frottez les murs, toutes les parois avec ces mêmes produits ;
• Remettez tout en place, ajoutez de la terre de diatomée dans la nouvelle litière et saupoudrez-la sur tous les accessoires : nichoirs, perchoirs, etc.

Avec cela , exit les odeurs nauséabondes !

Le must-have pour un poulailler sans odeur est le tiroir à déjections en métal !

Avec cet accessoire simple et pratique, l’entretien du nichoir est facilité. Il suffit eneffet de faire glisser le tiroir en dehors du poulailler, d’en retirer les fientes et de le faire glisser à nouveau à l’intérieur. La plupart de nos modèles de poulaillers en sont dotés. Ils sont en général accessibles depuis l’arrière de l’abri.

Une autre solution consiste à mettre des désodorisants dans votre abri. Les plus plébiscités sont :

• le charbon de bois, véritable purificateur d’air ;
• la menthe, qui servira aussi de répulsif pour les insectes ;
• les pétales de rose, plante au parfum très agréable.

Enfin, vous pouvez décider d’acheter un poulailler en plastique, matière moins poreuse que le bois et moins susceptible de conserver l’humidité.

Vous vous demandez si votre poulailler n’est pas trop proche d’un mur d’enceinte de votre maison ? Sachez que :

• pour un petit poulailler et un poulailler de taille moyenne, (2 à 4 poules), vous devez l’espacer de 3 m par rapport à votre façade, même si en-dessous de 10 poules, il n’y a pas de règle stricte ;
• au-delà de 10 poules et jusqu’à 50, une distance de 25 mètres est requise.

Deux cas particuliers s’appliquent :

• poulailler de ville : un poulailler urbain sera interdit dans une zone densément peuplée. Renseignez-vous auprès de votre mairie !
• copropriété ou lotissement : référez-vous à votre règlement intérieur, qui va définir un nombre de poules à ne pas dépasser.

Votre voisin pourrait vous reprocher des nuisances liées à votre poulailler : désagréments olfactifs ou nuisances sonores (cocoricos incessants).

Finalement, c’est une question de bon sens : gardez une distance adéquate entre la propriété de votre voisin (disons 30 mètres) et votre poulailler et pensez aux vents dominants qui pourraient transporter toutes les odeurs directement sur la terrasse de vos voisins. Ne placez donc pas votre abri collé au grillage de votre vis-à-vis, par exemple !

N’hésitez pas à les tenir informés. L’occasion de leur proposer quelques œufs frais pour les éventuels désagréments...