Quel matériau utiliser pour construire un poulailler ?

Présent depuis plusieurs années dans les jardins français, le petit poulailler en plastique fait son nid sur le marché. Offrant une grande facilité de nettoyage grâce à sa matière et sa surface sans interstices facilement lessivable, il constitue également un rempart de choix face aux poux rouges.

Néanmoins, sachez que même s’il offre un environnement moins favorable au développement des poux rouges, le poulailler plastique n’est pas un remède miracle anti-poux rouge. Cela ne vous dispense pas d’effectuer l’entretien quotidien et hebdomadaire, ainsi que le grand nettoyage annuel… Car les poux rouges sauront toujours trouver refuge dans un poulailler qui n’est pas complètement sain.

Portez également une attention particulière à son isolation. Peu isolant, un abri en plastique aura tendance à être plus frais l’hiver et à conserver la chaleur en été. Installez-le idéalement à l’ombre d’un arbre en plein été.

Léger, facile à déplacer et à nettoyer, ce matériau présentera de nombreux avantages pour vous qui aimez réorganiser votre jardin. Autre atout important, il peut être équipé de différents accessoires comme un pondoir ou un perchoir. Majoritairement de petite taille, il accueillera des poules naines ou un petit élevage.

L’installation de cet abri en plastique est facile et à la portée de tous. Nous conseillons tout de même de surélever la maison de vos protégées en utilisant des parpaings, cela protégera leurs pattes de l’humidité. Combiné à un sol en paille, elles seront mieux isolées face au froid.

Que vous optiez pour la construction en palette ou à partir de planches achetées dans le commerce, le bois présente l’avantage d’être économique. Accessible à tous, ce nouvel équipement se fondra facilement dans le décor du jardin.

Son autre atout : une personnalisation à la portée des enfants qui se feront une joie de vous aider à le repeindre !

S’il est privilégié par les poux rouges, le matériau écologique préféré des éleveurs sera facile à entretenir en utilisant les produits adaptés comme l’huile de lin. Étanche et solide, il pourra également compter de nombreuses options comme le portier automatique, le toit ouvrant ou encore un enclos avec son grillage assorti.

La première exigence d’un toit : son étanchéité ! Pour le plastique, le PVC ou plastique ondulé s’imposera facilement, pouvant être végétalisé pour protéger les poulettes face aux rayons du soleil estival.

Pour ce qui est du poulailler en bois, le choix sera plus vaste pour votre toiture. Vous pouvez opter pour la continuité en optant pour le même matériau. Il est aussi possible de choisir de la tôle en acier galvanisé, du PVC, des tuiles ou encore du shingle (bardeau bitumé gravillonné).

Les toitures en shingle, plastique, tôle ou tuiles sont plébiscitées pour leur très bonne étanchéité. Mais elles ont l’inconvénient d’être peu isolantes. Les toitures en bois offrent quant à elles de très bonnes qualités isolantes. La seule attention à avoir concerne leur entretien : n’oubliez pas de passer une couche d’huile de lin une fois par an pour garantir leur étanchéité et leur longévité ! 

Besoin d'accompagnement dans votre choix de matériaux de toiture ? Voici une synthèse des différentes caractéristiques de chacun :

Pour réaliser votre projet et avant de monter les murs, sachez que vous devrez nécessairement disposer d’une dalle. Epaisse de 50 cm, son rôle sera d’assurer la stabilité de votre structure, tout en protégeant vos petites bêtes de l’humidité.

Un poulailler en dur ne sera pas facilement malléable. Ainsi, vous devrez vous assurer d’une bonne ventilation au fil des saisons. Son accès sera aussi primordial. Car s’il est facilité, la lourde tâche du nettoyage sera optimisée et vous gagnerez du temps !

Le poulailler fixe dispose de quelques désavantages en comparaison de ses homologues mobiles. La création d’une structure résistante en dur devra notamment respecter des règles. Comme pour un abri de jardin, il sera important de se référer au Plan Local d’Urbanisme. Ce dernier vous indiquera le zonage de votre habitation dont dépendront les règlements vous concernant.

Pour toute construction d’une surface supérieure à 5 m², une déclaration préalable de travaux devra être déposée à la mairie. À compter de 20 m² au sol, il sera également nécessaire de déposer une demande de permis de construire. Cette dernière règle pouvant être ajustée en fonction de l’emplacement de votre grand poulailler.

Pour couvrir votre joli poulailler bien choisi, il sera indispensable, dans un premier temps, de procéder à l’installation d’une charpente en bois. Structure de base de votre toiture accompagnée par un isolant comme de la laine de verre, elle garantira la bonne tenue du matériel qu’elle soutiendra.

Agrémentant la décoration de votre jardin, la toiture devra se fondre avec les éléments qui l’entourent. Ainsi, votre choix se portera sur des plaques ondulées fibrociment, de l’ardoise, des tuiles ou encore du shingle pour lequel vous pourrez choisir la couleur selon vos goûts.

Pour votre élevage de poules, cette future construction sera leur maison. Ainsi, elle nécessitera d’être suffisamment isolée face à l’humidité et les courants d’air pour leur offrir un certain niveau de quiétude. Cet habitat, suffisamment aéré, sera le premier rempart face au soleil et à ses rayons UV.

Au-delà de la météo, votre poulailler permettra à vos cocottes de se prémunir face aux diverses maladies comme le rhume ou les poux rouges. En les protégeant face aux prédateurs, ses dimensions et sa robustesse réduiront le risque de stress en assurant un certain confort, dépendant du nombre de poules.

Résistante face aux intempéries, la construction devra être à la portée de vos talents de bricoleur. Que vous soyez débutant ou confirmé, cette installation bénéficiera au final d’une place de choix dans votre jardin.

A chaque climat ses spécificités :

• Dans une région froide, votre poulailler devra être bien isolé. Optez pour des ouvertures orientées sud et exposées au soleil pour maximiser le confort thermique de vos poules. Bien aéré, vous limiterez aussi le risque de dégradation de votre structure.
• Dans une région plus humide, le poulailler nécessitera d’être mis en hauteur. Ainsi, vous assurez à vos poulettes un sol bien sec sans remontées d’humidité. Avec un toit adapté, vous arriverez à réduire le risque d’infiltrations en évacuant l’eau plus facilement.
• Face à la chaleur sudiste, il faudra proposer une aération importante à un abri situé à l’ombre et bien protégé du soleil. Le choix de la toiture prendra toute son importance. En évitant la tôle et le shingle noir qui attirent le soleil, vous limiterez le réchauffement intérieur du poulailler.

Dans un verger, il faudra privilégier une structure boisée se mariant parfaitement avec l’ambiance de l’espace qui l’entoure. Permettant d’égayer votre cour et son atmosphère, optez pour des matériaux déjà présents dans les parages comme ceux utilisés pour la niche du chien ou l’abri de jardin.

Placés à l’intérieur de la volière, la mangeoire, l’abreuvoir, le pondoir et tous les autres éléments indispensables pour le bien-être vos volailles devront allier durabilité et esthétisme.

Entouré par son filet à poules, l’espace herbeux qui accompagnera votre structure devra être suffisamment fourni. Ainsi, il permettra à l’herbe de se renouveler naturellement ! Enfin, ne lésinez pas sur la taille du poulailler qui devra compter entre 0,20 m² et 0,30 m² par tête.